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Affichage des articles du janvier, 2011

Coin-coin, le gentil petit canard!!!

Le vilain petit canard est une joli petit conte, finalement assez proche du fameux "mes parents ne sont pas mes vrais parents ; en vérité je suis une princesse que le roi et la reine ont abandonné à de véritables tortionnaires et plus tard, je serai riche, belle et je dormirai sur un petit poids !". Il raconte l'histoire, finalement assez probable, d'un caneton fort laid et maladroit, bouc-émissaire de sa charmante petite famille et qui, en grandissant, s'aperçoit qu'il n'était pas un canard ordinaire mais un magnifique cygne blanc. En fin de compte, oui, c'est presque crédible comme histoire: un œuf égaré, une maman un peu trop gentille et le tour est joué. La chose qu'il ne faut pas manquer de préciser, lorsqu'on raconte cette parabole à un enfant, c'est que "vilain" n'était pas alors synonyme de "méchant", mais bel et bien de "pas top-canon du tout". C'est un détail qui a son importance. Peti

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

Des oursons colorés et tatoués vivent dans le ciel. Ils jouent avec des étoiles et bricolent une machine aux rayons arc-en-ciel qui les envoie aux quatre coins de la planète pour faire de grooos câlins aux enfants malheureux! ... Qu ’avait au juste ingurgité l’auteur des B isounours pour pondre une truc pareil ?! L’introduction est heureuse, puisque j’avais promis à une personne, dont je tairais le nom, de remiser pour un temps les textes…pour ainsi dire polémiques…afin de m’adonner à un essai sur les Bisounours . Ça a l’air débile, dit comme ça, mais je demeure convaincu qu ’on n’attire pas plus de lecteurs sur un blog farfelu lorsqu’on y raconte des «cochoncetés» que lorsqu’on leur préfère un bon lot d’absurdités. C’est peut-être même le contraire. Finalement, on a beau dire, les gens sont si " choquables " , si imprévisibles de nos jours. On comprend alors mieux le "pourquoi" des Bisounours . C’est adorable, un bisounours , et complètement innocent. Jetez d

Casanova

Je suis une espèce rare. Une créature comme on en voit peu. Je crois sincèrement que d’ici un siècle ou deux, on exposera mon squelette dans un musée d’Histoire Naturelle avec un panneau expliquant aux visiteurs : « Ossements d’une vierge – morte à 87ans sans jamais avoir connu les plaisirs de la chaire. » Oui, mais voilà, en dix minutes, mon unique rêve de gloire va être brisé. Pour l’instant, je ne me doute de rien, affalée sur le canapé, Roland lové contre moi, devant un film romantique, des restes de pizza abandonnés sur la table basse. Je me concentre tant bien que mal sur cette histoire sucrée et indigeste dont les rebondissements me font autant d’effet qu’un plat de choux de Bruxelles sans sel. Soudain, je sens une main glisser sur ma poitrine, une bouche parcourir mon cou. De toute évidence, les pérégrinations d’une coiffeuse dans le monde sans pitié des affaires ne semble pas passionner mon cher et tendre qui entreprend alors une toute autre activité. Je n’ai pas le temp