Articles

Affichage des articles du février, 2011

Droit de réserve

(ou Le Retour de Little Miss Shy) Dans les magazines, les émissions de télévision ou dans la vie de tous les jours, la timidité est présentée comme une maladie qu’il faut éradiquer. Combattez votre timidité ! Comment la vaincre en 10 leçons ? La timidité, bientôt, elle ne sera plus un problème. A-t-on jamais pensé à débarrasser tous ces nuls prétentieux de leur attitude souvent trop familière ? Non, car dans l’idéologie populaire, une attitude trèèès chaleureuse n’a jamais été considérée comme un défaut ! J’imagine bien un Terminator débarquer avec son artillerie lourde et régler méchamment son compte à ma timidité. Ah ! Tu ferais moins la maligne, petite vicieuse ! Oui, mais voilà, Schwarzenegger ne viendra pas. Je vais devoir me débrouiller toute seule avec ce fardeau. Chaque fois que quelqu’un se targue d’avoir une solution pour dissoudre comme par magie cet incommensurable défaut, je ne peux m’empêcher de tendre une oreille, un œil attentif. Sait-on jamais, ce pourrait être

Baygon

Il y avait un cafard dans le four à micro-onde . Ne cherchez aucun sens poétique, symbolique ou onirique à ce propos. Il y avait réellement un cafard dans le micro-onde . Vraiment. Enfin...c'est ce qui se raconte. Je n'ai pas pu m'en assurer par moi même, d'ailleurs, c'est bien simple, j'aime autant éviter. Le cafard et ses homologues me répugnent. En fait, c'est le mot poli pour dire que je les trouve dégueulasse, qu'ils soient entiers ou écrasés, et que je crève d'envie de me foutre la tête sous le canapé à chaque fois que j'en vois à la télé. A condition qu'il n'y en ai pas un de caché sous ce même canapé, bien sûr. Toujours est-il qu'un cafard, un vrai, a vécu relativement longtemps dans le cadran électronique du micro-onde de la cuisine de l'endroit où je travaille, où il m'arrive, parfois de réchauffer des plats, une tasse d'eau chaude pour le thé...etc La question que tout le monde se pose désormais c'est: &

Cosmo

J'ai probablement trop bu. Pour moi, un cocktail et une bière c'est bien assez, surtout quand j'ai l'estomac vide. Je tangue un peu...beaucoup. Je tente de paraître sobre. Dans ce genre de circonstances, le paraître c'est important. Je cherche mes mots, je bafouille, mais je fais passer, tant bien que mal, ces divagations pour de la perplexité intellectuelle. Heureusement, je sais m'avouer vaincue par l'ivresse et rentre chez moi avant qu'il ne soit trop tard. Avant de me tourner en ridicule. Avant que ce vague sentiment coton ne m'abandonne. Avant que cette douce volupté ne cède place à la mélancolie, à la tristesse, puis à l'ennui. Quand mon ventre dit stop, je sais qu'il en sera ainsi : c'est me laisser gagner par la nausée ou par le spleen. Cette fois-ci encore, j'ai choisis le coup de cafard. L'insecte me plaît davantage que la tête dans la poubelle du métro et l'idée de rentrée seule, titubante à demi, dans les rues