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Affichage des articles du août, 2012

Amitiés

J'ai 6 ans. Je tiens la main de ma maman à la fête du village. La vieille qui vit dans la maison d'à côté et qui sent le pipi de chat dit que notre gâteau au chocolat est délicieux. Maman sourit poliment. C'est un brownie qu'on a acheté au super-marché. C'est moi qui l'ai choisi car il  y avait un lézard sur la boite. Papa dit qu'il a besoin d'aide avec le barbecue. Alors maman dit "j'arrive!" puis se penche vers moi. Elle me demande d'arrêter de traîner dans ses pattes et d'aller plutôt jouer avec l'enfant qui se trouve sur la balançoire. Elle me lâche la main et part rejoindre Papa. Sur la balançoire, une silhouette frêle se balance. Elle porte un tee-shirt vert avec un panda et un jean. Je m'avance, hésitante. L'autre me regarde puis ouvre la bouche. Sacha. Moi c'est Florence. Oui, je veux bien faire de la balançoire avec toi. Et après on jouera à cache-cache. Et ensuite on dira qu'on est des pirates. Tu vie

Zzzzzz !

Cette nuit j’ai eu une idée. Entre deux rêves, elle semblait bonne. Excellente même. L'esprit encore embué par le sommeil, je me souviens avoir songé : « Je tiens là un sujet parfait pour un texte. Dès demain, le blog pourra s’enorgueillir d’une note toute fraiche ! ». Puis je me suis rendormie. Au matin, j’avais tout oublié.  Non seulement je ne me souvenais pas de cette idée lumineuse, genèse probable d’un texte mémorable , mais je ne me souvenais pas non plus d’avoir réfléchi à quoi que ce soit au cours de la nuit. Ce n’est qu'à présent, prostrée devant un triste ordinateur ronronnant et après avoir songé que je n’ai rien écrit de valable depuis plus d’un mois, que je me rappelle cette sensation. Une impatience. Une fatigue intense. Une jubilation. Des mots qui fusent. Je crois que je la tiens ! Mes yeux se ferment. Au réveil, pourtant, elle s’échappe tel un rêve. C’est tellement commun. J’aurais dû résister. J’aurais dû me lever. Griffonner trois mots