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Merde !

Merde à la bêtise Merde à la haine Merde à la mort Merde à l'obscurantisme Merde à l'ignorance Merde aux trous du cul(te) arriérés Merde aux paradoxes Merde au ridicule Merde à l'immoralité Merde au fanatisme Merde à la violence Merde à l'intolérance Merde aux amalgames, aux clichés, aux raccourcis simplistes Merde au fascisme,  merde à l'extrême droite, et à leur putain de complaisance Merde au désespoir Merde à la peur, à la terreur Merde à la soumission et à l'acceptation Merde, Merde, Merde ! Toujours Merde, aux pitoyables petites merdes qui pensent pouvoir nous imposer leur vision merdique de l'existence !

Au commencement...

Au commencement était l’envie. L’envie de travailler, d’améliorer, d’avancer. L’envie de faire mieux, tout simplement. Au commencement était l’envie, la grande, l’absurde, la féroce envie de l’ouvrir sur tout et n’importe quoi. SURTOUT n’importe quoi ! Au commencement était l’envie de conserver une trace, de ne pas tout garder  jalousement au fonds d’un placard ; et peut-être, avec un peu de chance, d’intéresser quelques passants. De partager avec eux, ce cri qui résonne à l’intérieur, de lui octroyer quelques instants de liberté. Et peut-être aussi de ne pas faire tout cela pour des prunes ! Au commencement était l’humour. Afin de trouver un style qui me soit propre, d’échapper non seulement à la gravité, mais aussi au pompeux, au conventionnel et aux artifices de toutes sortes. D’être réellement moi : cynique, grinçante ; parfois vulgaire, et parfois tendre. Mais toujours avec de vrais morceaux de rire à l’intérieur. Au commencement était l’humour car il est important, voire fo

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Cher Facebook, Tu me casses les pieds ! La vie avec toi, c’est une injonction perpétuelle au bonheur et à rentrer dans les petites cases. Mais je te le dis en toute amitié : les gens n’ont pas toujours envie d’afficher leur bonheur éclatant à la face du monde. Parfois, ils ont passé une journée de merde, rêvent juste d’une épaule compatissante ou d’une bonne gueulante pour se défouler.  Certains ne te le diront probablement jamais et pourtant, il faut que tu le saches, Facebook : comme le chantait le coq ménestrel de Robin des Bois « des bas, des hauts… il y en a partout… » Internet n’est pas uniquement fait pour diffuser des photos de soit en bikini au bord de la piscine, avec une coupe de champagne dans une main et les fesses d’un Michael Fassbender sous l’autre, histoire de bien faire comprendre aux gens que ta vie est superbe et qu’ils devraient chaque jour se morfondre de ne pas être à ta place. Ou alors c’est qu’effectivement, la population du web est composée à 50% de gens qui s

Charbon

Quand j’en vois passer une, j’ai le cœur qui fait un bond. Plusieurs petits bonds, en vérité. Comme elle. Boing-boing-boing. Trois petits bonds puis c’est fini. Quand j’en vois passer une, c’est idiot, mais je me sens heureuse. C’est fugace. Comme un éclair. Trois petits bonds, dans mon cœur et sous mes yeux, puis s’en va. Je peux bien être inquiète, nostalgique, triste ou folle de rage ; à chaque fois que j’en vois passer une, c’est un émerveillement naïf. Une pause légère dans la grisaille du quotidien. Comme si le temps se figeait trois petites secondes, trois petits bonds, juste le temps de me remonter le moral. Oui, c’est idiot. Véritablement idiot. A chaque fois que cela arrive, je me sens comme une gamine qui trouve un caillou brillant sur la plage. Un petit « Oh ! » m’échappe à tous les coups. C’est toujours une surprise, même quand je la cherchais du regard depuis quelques minutes déjà. Parfois, une personne près de moi fait « Oh ! » à son tour. Ou même avant, ce qui pique ma