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Affichage des articles du octobre, 2010

Lis tes ratures!

Il parait que pour percer dans le monde impitoyablement fermé des lettres, il faut soit écrire de la soupe de consommation de masse, soit cirer les pompes et l'ego d'auteurs moyens ou d'éditeurs sournois. Je ne connais pas encore d'éditeurs et le peu d'auteurs que je croise n'ont pas la notoriété nécessaire pour voler à mon secours ou ne mérite même pas un vague couinement d'approbation de mon cochon d'inde (oui, j'ai un cochon d'inde, et alors?). Du coup, me voilà réduite à écrire de la soupe...voir même du bouillon aseptisé avec colorants et conservateurs. Toujours en admettant que je veuille devenir quelqu'un , entendons nous bien. Ce pourrait tout aussi bien ne pas être le cas. Je ne vois pas forcément en quoi les séances de dédicaces devant des fans en délire seraient plus séduisantes que le rangement de la réserve tous les premiers mardi du mois... Non, vraiment pas! Donc, si demain, je m'apperçois que je veux absolument deveni

Home, sweet home

C'était une maison semblable à celle de mon enfance. Du moins, en apparences . Je pensais me trouver dans la cuisine, petite, conviviale, rassurante, bref: familière. Mais en passant la porte, je découvris une véritable myriade de portes, d'escaliers et de couloirs à l'ambiance feutrée. De majestueux tapis écarlates recouvraient le sol, d'immenses tableaux arpentaient les murs. Chandeliers à la flammes vacillantes , armures étincelantes , meubles en ébène , colonnes de marbre blanc... un vrai décors de théâtre. "Non, je ne suis pas chez moi. Le pavillon douillet où j'ai passé la première partie de ma vie s'évapore désormais comme neige au Sahara . Je suis dans un manoir, un énorme manoir, sordide, labyrinthique, silencieux, un manoir inconnu venu tout droit d'une autre époque." Je tentais d'ouvrir quelques portes, m'acharnant vainement sur les poignées, cognant, secouant, criant. Pas de réponse. La maison semblait me mener où elle le voul