Articles

Affichage des articles du septembre, 2011

Le Bureau des objets trouvés

Jean contemple avec déférence les lettres en acier noirci. La typographie est stricte, massive et orne avec beaucoup de justesse ce gros bâtiment gris en béton armé. Jean distingue à vue de nez une dizaine d'étages. Les fenêtres sont assez petites mais nombreuses, probablement afin de limiter l’altération des "archives".Il soupire puis se décide à passer la porte automatique. Un immense guichet rouge et gris l'accueille dans le hall. La jeune femme qui y siège, tirée à quatre épingle, presque égarée derrière son gros comptoir , ne semble pas l'avoir vu entrer. Elle est concentrée sur son ordinateur, le téléphone calé entre l'épaule et l'oreille. Tout en pianotant nerveusement, elle pousse de petit s " hum-hum " à l'intention de son correspondant. Jean peine à déterminer si elle est actuellement en communication avec un important client à qui elle tente de trouver un créneau pour un rendez-vous ou simplement affairée sur ebay avec sa soeur a

Mort au capiton!

Ce matin, après avoir consulté la météo, un choix "douloureux" s'est offert à moi: prendre un parapluie ou le dernier numéro de Causette ! J'ai tenté d'être raisonnable et me suis dit que le magazine, véritable morceau de bonheur, m'attendrait jusqu'à ce soir. Résultat: pas une goutte pour le moment et à vue de nez, guère plus d'ici mon retour. De ce fait, mon Causette me manque et mon parapluie, pas du tout! La morale de cette histoire, c'est que le mois, prochain, soit je prendrai un sac plus grand, soit je choisirai de me faire tremper. Non mais! En attendant sagement le passage à un rythme mensuel de mon magazine féminin( iste ) favori, je me suis dis que j'aimerais beaucoup crier mon amour au monde entier. Que les choses soient dites: depuis mai et ma première lecture de cette revue, je n'ai de cesse d'enquiquiner tout le monde (collègues, amis, famille, chéri, poissons rouges) avec ce qui pourrait être l'une des découvertes