"Où sont les feeeemmes...!?"

Barack Obama est-il misogyne?
En voilà une question qu'elle est bonne et qu'en plus, elle est vachement intéressante!
Du coup, hop, ni une, ni deux, une blondinette dont j'ai déjà oublié le nom mais qui, rassurez-vous, fera certainement de vieux os au sein du journalisme américain, s'empresse de soulever le détail qui tue!
On peut en déduire qu'en ces temps de crise économique, grippe A(rgh!), Pakistan mal en point, réchauffement climatique, tour de piste préparatoire pour le grand rush de Noël... la profession s'ennuie ferme au pays de l'Oncle Sam. J'ai même peu de mal à imaginer le véritable brainstorming qu'il a fallut pour arriver à dégotter un sujet aussi... palpitant!
- Et si on faisait un papier sur le rapatriement des soldats tués en Irak?
- Du déjà vu, mon petit pote! Parlons plutôt du fait que notre Président, trop longtemps considéré comme un exemple, un véritable bouleversement planétaire, n'invite pas ses collaboratrices à jouer au basket!
- My goodness! Mais quel génie!!!

Il n'en fallait guère davantage pour que, du jour au lendemain, le gendre idéal se transforme en véritable salopard. Et pendant qu'aux quatre coins du globe, des malheureux se battent pour survivre et faire respecter leurs droits, l'Amérique est en proie à cette question fatidique:
Fallait-il, mon vieux Barack, faire un peu plus de discrimination positive en recrutant des partenaires sportifs de la gente féminine?
Beaucoup semblent penser que oui et en ce qui me concerne... bah, je m'en contrefiche un peu, parce que le sport et moi, ça n'a jamais été le grand amour.
Du coup, allez savoir, le pauvre a peut-être fait maintes et maintes fois le tour des bureaux de la Maison Blanche avant de comprendre qu'aucune n'accepterait de transpirer un peu ou de risquer de se péter un ongle sur un terrain. Si elles sont comme moi, en tous cas, il a pu chercher longtemps!
Mais cela, personne ne le saura jamais puisque le débat a désormais pris un tout autre tournant. Obama a eu beau tenter de réparer son erreur lors d'une partie de golf d'autant plus controversée, il aura désormais du mal à se défaire de ses sangsues de féministes new-yorkaises qui, après s'être consacrées durant les six derniers mois à l'éventuel boycott de Barbie, n'avaient plus grand chose de frai à se mettre sous la dent.
La discrétion des femmes du gouvernement est aussitôt pointée du doigt et on s'étonne assez facilement, un peu trop finalement, de leur "inactivité", voir de leur manque flagrant de responsabilités, comparé aux représentants du sexe dit "fort" (mais qui, étrangement, n'a pas vraiment pipé mot depuis le début de cette affaire ; histoires de gonzesses, probablement...)

Obama est-il réellement un gros con de misogyne? Le mystère demeure entier au terme de cette chronique, mais je vous invite d'emblée à vous documenter sur ce douloureux sujet (c'est vrai qu'à côté de ça, le petit déj' peut toujours attendre, non?).
Sexiste ou pas? C'est une des clés du problème. Stupide ou non? C'en est une autre, quand on sait qu'après son élection, il s'est empressé de faire voter une loi pour l'égalité des salaires entre homme et femme (cheval de bataille de la plupart des vrais féministes). On se demande surtout à présent s'il n'aurait pas mieux fait d’employer ce temps perdu à la recherche d'une ou plusieurs partenaires de jeu...En tout bien tout honneur, évidemment, car chacun a pu constater que trop fréquenter les femmes quand on est à la tête de cette Superpuissance, ce n’est pas une très bonne idée non plus!

En bref, une histoire qui n'a pas fini de faire jaser dans les chaumières des pétasses, chiennes de garde du dimanche, en mal d'autorité et actuellement trop fauchées pour aller se défouler la carte bancaire chez Gap ou faire un sitting chez Starbucks.
Elle achèvera également de faire passer toutes les féministes pour des hystériques, au sens des priorités mal défini ; puisqu'on se doute qu'actuellement, le viol, en large recrudescence dans les campagnes, petites villes et cités universitaires, la contraception et le droit à l'avortement malmenés de toutes parts, l'égalité des droits au travail, en particulier en cas de grossesse, de congés maternité ou enfant malade... seraient de plus grandes urgences que de savoir si le Président a invité Hilary Clinton à jouer à la belote.

Restez à l'écoute: dans le prochain épisode, nous sauront enfin si José Luis Zapatero est choucroutophobe...

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